Parmi les atrocités commises à l’encontre des femmes, l’excision est une pratique particulièrement barbare. Essentiellement pratiquées en Afrique de l’Est, les mutilations génitales féminines touchent 130 millions de fillettes et de femmes dans le monde. Liée à l’assujettissement des femmes et au contrôle de leur sexualité, elle est réalisée sous prétexte de préserver la fidélité des femmes.

Peu courante en Palestine, le rapport du Freedom House sur le droit des femmes dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient indique malgré tout que « les recherches réalisées par la Culture and Free Thought Association de 1999 à 2000 montrent que les mutilations génitales féminines sont toujours pratiquées dans la Bande de Gaza, en particulier dans les zones proches de l’Egypte »(pays où la pratique de l’excision est répandue).

Si l’excision est en elle-même une pratique barbare, l’étude citée par le Freedom House rapporte que parmi les femmes mutilées interrogées, 88,6% ont indiqué que l’opération a été effectuée sans aucune anesthésie et 86,4% ont affirmé que les instruments utilisés n’avaient pas été stérilisés.

Il n'existe aucune loi en Palestine qui protège les femmes contre ces mutilations barbares.