Plus de 500 militants d’extrême-gauche (selon Haaretz, d’autres sources parlent de 600 voire de 2.000 manifestants) se sont rassemblés au centre de Tel-Aviv dimanche 16 juillet pour protester contre l’escalade de la violence au Liban et l’offensive continue de l’armée israélienne dans la Bande de Gaza. Les forces de police ont bloqué les protestataires au lieu de rassemblement et arrêté trois personnes pour les interroger. Selon les manifestants, les opération de Tsahal sont une guerre inutile, et ils demandent que le gouvernement ouvre des négociations pour un échange de prisonniers. « Nous avons appris de l’histoire que les solutions militaires n’apportent rien d’autre que la mort et la destruction » dit Abir Kobti, militante de la Coalition des Femmes pour la Paix. « Nous appelons le gouvernement à retrouver son calme, à redescendre sur terre, et de résoudre ces problèmes par la négociation pour nous sauver de plus de morts des deux côtés » ajoute-t-elle. Kobti dit que les médias minimisent les attaques contre les civils victimes de l’offensive militaire, afin de « faire comme si il s’agissait d’une guerre nécessaire soutenue par un large consensus ». Une protestation de femmes s’est aussi tenue dimanche près du dépôt de trains central de Haïfa, où une roquette du Hezbollah avait tué huit personnes tôt dans la journée. Les femmes disaient que dans les jours à venir elles constitueraient un nouveau groupe de femmes juives et arabes contre la guerre. Haaretz, 17 juillet 2006 |