Ouvrières druzes du textile :
Religion et traditions sexistes au service de l'exploitation capitaliste

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L'image “http://www.ac-grenoble.fr/reseau.ecoles.valentinoises/ECOLES/calligrammes/Egalite.gif” ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.Israël, Palestine, la communauté druze… on peut penser que ce sont des cultures si lointaines et tellement différentes ! Et pourtant, il aura suffit qu’Amir Peretz, secrétaire du Parti Travailliste fasse la proposition d’augmenter le salaire minimum à 1.000 dollars par mois (environ 800 euros), pour que Wiener, secrétaire d’une organisation des patrons du textile, intervienne en des termes que ne renierait pas le MEDEF. Lors d’une conférence de presse le 6 décembre, il a en effet expliqué que les ouvrières druzes du textile n’avait pas besoin d’augmentation de salaire !

« Une fille druze travaillant dans un de ces ateliers de Galilée n’a pas besoin d’augmentation de salaire. Si elle gagne 2.500 NIS (environ 450 euros) par mois, elle ne considère pas que l’employeur l’exploite. (…) Vous devez comprendre que les besoin d’une jeune femme druze sont différents de ceux des autres travailleurs du pays. Elle est soumise aux structures religieuses qui lui interdisent de quitter le village et de travailler ailleurs, aussi elle dit merci lorsqu’on lui donne l’opportunité de travailler dans sa communauté. »

Les traditions rétrogrades, le sexisme et la religion comme arguments pour maintenir les bas salaires ! Finalement, tout est bon pour justifier les bas salaires des ouvrières, et les profits du patronat. Les pays, les cultures ou les religions changent, mais les principes de l’exploitation capitaliste sont bel et bien les mêmes !

Source : Haaretz, 7 décembre 2005