« Une
fille druze travaillant dans un de ces ateliers de Galilée n’a
pas besoin
d’augmentation de salaire. Si elle gagne 2.500 NIS (environ 450
euros) par
mois, elle ne considère pas que l’employeur l’exploite. (…) Vous
devez
comprendre que les besoin d’une jeune femme druze sont
différents de ceux des
autres travailleurs du pays. Elle est soumise aux structures
religieuses qui
lui interdisent de quitter le village et de travailler ailleurs, aussi
elle dit
merci lorsqu’on lui donne l’opportunité de travailler dans sa
communauté. » Les
traditions rétrogrades, le sexisme et la religion comme
arguments pour
maintenir les bas salaires ! Finalement, tout est bon pour
justifier les
bas salaires des ouvrières, et les profits du patronat. Les
pays, les cultures
ou les religions changent, mais les principes de l’exploitation
capitaliste
sont bel et bien les mêmes ! Source :
Haaretz, 7 décembre 2005 |