Le passage de Qalqilya : une nouvelle frontière internationale, une nouvelle forme de torture pour les travailleurs


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L'image “http://barcelona.indymedia.org/usermedia/image/13/Qalqilya-Wall.JPG” ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.Lundi (28 novembre 2005), le passage nord de Qalqilya pour les ouvriers des districts Qalqilya et de Salfit ont été ouvert pour ceux qui avaient un permis d’entrer sur le territoire israélien.

Les autorités israéliennes ont informé le côté palestinien que le passage serait ouvert à partir de 4 heures 30 du matin. L’ouverture a été retardée jusqu’à 6 heures sous prétexte que les officiers israéliens devaient former les soldats pour qu’ils sachent comment faire avec les travailleurs et leurs papiers.

Le journaliste Mohammed Athaba a dit à PNN : « Il y avait une situation chaotique à cause du manque de souplesse des autorités israéliennes. Il y avait plus de 500 ouvriers qui attendaient pour passer, et quelques marchands en plus des bus de la Croix Rouge qui transportaient des familles de prisonniers qui allaient rendre visite à leurs enfants dans les prisons israéliennes. »

Athba ajoute : «Les mesures de passage étaient exactement les mêmes que celles d’une frontière internationale. Un groupe de 4 ou 5 ouvriers étaient autorisé à entrer par tourniquet métallique dans une grande salle. Là, ils sont conduits dans des salles d’inspection où ils sont fouillés au laser avant de pouvoir accéder à une autre pièce où on contrôle leurs permis. Finalement, ils repassent par un autre tourniquet pour se trouver de l’autre côté. »

Un bon nombre de travailleurs ont dit à PNN qu’ils n’ont jamais pu arriver sur leurs lieux de travail à cause de ce processus lent et compliqué. « Nous ne pouvions jamais arriver à temps dans les usines israéliennes où nous étions attendus » ont-ils dit.

Les ouvriers ont également dit que les autorités israéliennes au point de passage ne reconnaissaient pas les anciens permis ni les cartes magnétiques, les considérant comme non-valides.

Les familles de prisonniers se sont également plaint d’avoir été retenues sans justification. Elles ont finalement été autorisées à traverser le point de passage à 7 heures et demi, ce qui signifie qu’elles n’ont pu qu’arriver tard aux prisons et rentrer tard chez elles. (…)

Mustapha Sabri,Palestine News Network,4 décembre 2005