Le
passage de Qalqilya : une nouvelle frontière
internationale, une nouvelle forme de torture pour les travailleurs
Lundi (28 novembre 2005),
le passage nord de Qalqilya pour les ouvriers des districts Qalqilya et
de
Salfit ont été ouvert pour ceux qui avaient un permis
d’entrer sur le
territoire israélien. Les
autorités israéliennes
ont informé le côté palestinien que le passage
serait ouvert à partir de 4
heures 30 du matin. L’ouverture a été retardée
jusqu’à 6 heures sous prétexte
que les officiers israéliens devaient former les soldats pour
qu’ils sachent
comment faire avec les travailleurs et leurs papiers. Le
journaliste Mohammed
Athaba a dit à PNN : « Il y avait une
situation chaotique à cause
du manque de souplesse des autorités israéliennes. Il y
avait plus de 500
ouvriers qui attendaient pour passer, et quelques marchands en plus des
bus de
la Croix Rouge qui transportaient des familles de prisonniers qui
allaient
rendre visite à leurs enfants dans les prisons
israéliennes. » Athba
ajoute : «Les
mesures de passage étaient exactement les mêmes que celles
d’une frontière
internationale. Un groupe de 4 ou 5 ouvriers étaient
autorisé à entrer par
tourniquet métallique dans une grande salle. Là, ils sont
conduits dans des
salles d’inspection où ils sont fouillés au laser avant
de pouvoir accéder à
une autre pièce où on contrôle leurs permis.
Finalement, ils repassent par un
autre tourniquet pour se trouver de l’autre côté. » Un bon
nombre de
travailleurs ont dit à PNN qu’ils n’ont jamais pu arriver sur
leurs lieux de
travail à cause de ce processus lent et compliqué.
« Nous ne pouvions
jamais arriver à temps dans les usines israéliennes
où nous étions attendus »
ont-ils dit. Les
ouvriers ont également
dit que les autorités israéliennes au point de passage ne
reconnaissaient pas
les anciens permis ni les cartes magnétiques, les
considérant comme
non-valides. Les
familles de
prisonniers se sont également plaint d’avoir été
retenues sans justification.
Elles ont finalement été autorisées à
traverser le point de passage à 7 heures
et demi, ce qui signifie qu’elles n’ont pu qu’arriver tard aux prisons
et
rentrer tard chez elles. (…)
Mustapha Sabri,Palestine News Network,4
décembre 2005 |