A Rafah, le 30 juin 2006, la police a appris l’enterrement de Maha Akram El-Hamayda (âgée de 18 ans) après qu’elle est été assassinée dans un « crime d’honneur ». La police est intervenue alors que le corps était déjà enterré. Selon les informations de la police, le rapport de l’institut médico-légal indique que la jeune fille a reçu un coup sur la tête avec un objet coupant. Des traces de strangulation ont aussi été trouvée sur son coup. L’examen précise que la fille était vierge. Dimanche 13 août 2006, à Deir El-Balah, la police palestinienne a arrêté un homme qui a avoué avoir assassiné ses deux sœurs dans un prétendu « crime d’honneur ». Les victimes sont Fatheya Kamal Kullab (27 ans) et Amani Kamel Kullab (21 ans). La famille vivait dans le camp de réfugiés Jabalia. La police avait trouvé le corps des deux jeunes filles le 9 août dans la région de Sawarha, à l’ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la Bande de Gaza. L’Institut Médico-Légal indique que les deux jeunes femmes ont été tuées par arme à feu. Chacune d’entre elles avait deux balles dans la tête. De plus, elles ont été violemment battues et torturées avant d’être assassinées. Le 22 août 2006, selon l’enquête menée par le Centre Palestinien pour les Droits Humains (PCHR), Faiza Eid Abu Sawarin (35 ans), de la région d’al-Hasaina, a été apportée morte à l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa de Deir al-Balah, au centre de la Bande de Gaza. Elle avait été tuée par arme à feu, plusieurs balles ayant été retrouvées dans son corps. Selon le procureur général, le frère de la victime, qui est membre des services de sécurité palestiniens, l’a assassinée pour « protéger l’honneur de la famille ». Dans son communiqué daté du 23 août, le PHRC déclare : « il est inutile de noter que les meurtres commis pour protéger l’honneur de la famille ont escaladé ses deux derniers mois. (…). Le PCHR condamne fermement de tels crimes et déclare : 1) De tels crimes constitue une attaque contre le règne de la loi ; 2) Ils sont une forme d’exécution extra-judiciaire, et constituent une violation flagrante des droits humains, en particulier du droit à la vie et du droit de ne pas être assujetti à des traitements cruels et inhumains : 3) Appelle l’Autorité Nationale Palestinienne à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre ce phénomène en poursuivant les coupables et en les jugeant ». Sources :
Communiqué du PHRC des 3 juillet, 15 et 23 août 2006
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