Extrait du communiqué de
presse du 8 mars
2005 du Gaza Community Mental Health Program « La
violence contre les femmes est toujours un phénomène
extrêmement fréquent dans
le monde et dans la communauté palestinienne. Ceci est
particulièrement clair avec
les résultats d’une étude faite sur 120 femmes par le WEP
(Women Empowerment
Project) du GCMNHP. Les résultats ont démontré que
62% d’entre elles
subissaient les différentes formes de la violences domestiques.
Il a aussi été
trouvé que 100% d’entre elles subissaient des violences
verbales, considérées
comme un comportement normal. La violence détruit
l’énergie des femmes et
développe des problèmes sociaux et psychologiques comme
l’anxiété et la
dépression. Dans une autre étude sur les femmes vivant
dans les camps de
réfugiés, il a été trouvé que 31,80
% d’entre elles souffrent de dépression et
21,92% d’anxiété. » Le cas de
Fatma Pour noter une
idée de sa tâche, le Women Empowerment Project de Gaza a
publié ce petit texte
intitulé « le cas de Fatma », qui donne
aussi une bonne idée de jusqu’où
peuvent aller les violences domestiques et l’oppression des femmes. « C’est
un des cas qui est actuellement aidé et
accompagné
par le Women Empowerment
Project. Elle a trente ans et est divorcée. Elle a
été mariée à l’âge de douze
ans, contre sa volonté et sans rien savoir du mariage. Son mari
était
toxicomane et la frappait jusqu’au sang, et la torturait avec des fils
électriques. Elle a divorcé après six mois de
mariage. Elle s’est remariée
trois mois après et est partie vivre dans la maison de la
famille de son mari.
Sa belle-mère la maltraitait, la forçait à faire
toutes les tâches domestiques
et créait des disputes entre Fatma et son mari. Son mari la
battait et l’humiliait
pour satisfaire sa mère. |