Rapport
alternatif des ONG en réponse à la
« liste des débats et questions en vue des
considérations des rapports
périodiques » (CEDAW/PSWG/2005/II/CRP.1/Add.7)
L’implication d’Israël
dans la convention de l’ONU
pour l’élimination de toutes les formes de discriminations
envers les femmes
(CEDAW) dans les Territoires Palestiniens Occupés.
Réalisé en mai 2005 pour le
Comité pour l’Elimination des Discriminations Envers les Femmes.
Par :
Al-Haq (La loi au
service de l’homme),
le Centre Palestinien pour les Droits Humains (PCHR)
et le
Centre des Femmes pour l’Aide et le Conseil Juridiques (WCLAC)
Introduction |
Violence
contre les femmes |
Education et préjugés | Santé |
Constitution,
législation et rouages nationaux pour la promotion des femmes |
Témoignages
(à venir) |
Témoignages |
Témoignages (à venir) |
Constitution,
législation et rouages
nationaux pour la promotion des femmes Question
4 : Dans son précédent rapport de conclusion, le
Comité recommandait que
« le gouvernement d’Israël doit s’assurer que la
convention s’applique
dans tous les territoires sous sa juridiction » (paragraphe
170). Merci de
transmettre des informations sur comment la convention a
été appliquée sur le
territoire sous sa juridiction, si elle s’applique directement, et si
elle est
invoquée dans le droit. Comme
noter dans notre précédent rapport au Comité
CEDAW, les autorités israéliennes
ont pris comme position qu’elles ne peuvent être tenues pour
responsables de
l’application des droits humains dans les Territoires Palestiniens
Occupés. Et
ceci se base sur deux raisons : 1)
L’impossibilité
d’appliquer ces droits puisque les relations entre un pouvoir occupant
et la
population des territoires occupés sont fondamentalement
différentes de celles
entre un gouvernement et sa population en période de paix : 2)
L’impossibilité
de
rendre Israël responsable pour l’application de ces droits dans
les Territoires
Palestiniens Occupés puisque la signature d’accords provisoires
entre Israël et
l’Autorité Nationale Palestinienne transfère ces
obligations à l’Autorité
Palestinienne. Sur
ces bases, les autorités israéliennes ne remplissent pas
leurs obligations
quant à la CEDAW dans les Territoires Palestiniens
Occupés, malgré le fait
qu’Israël conserve le pouvoir effectif (et est donc un pouvoir
occupant) dans
cette région. Cependant,
les corps légaux internationaux, la Cour Internationale de
Justice tout comme
les traités de l’ONU, maintiennent qu’Israël se doit
d’appliquer les
conclusions de tels traités dans les Territoires Palestiniens
Occupés. Israël
est en violation de ses obligations concernant l’application de la
CEDAW dans
tous les territoires sous son contrôle et sa juridiction
effectifs, y compris
les Territoires Palestiniens Occupés. En plus, les violations
d’Israël comme
l’imposition de restrictions de mouvement systématiques au sein
des Territoires
Palestiniens Occupés démontre la mauvaise volonté
d’Israël de ne pas interférer
pour l’application des droits de la CEDAW. Il est évident
qu’Israël est en
faute et que ses obligations quant à la CEDAW sont directement
applicables aux Territoires Palestiniens
Occupés. De plus,
comme va le montrer ce rapport, le refus d’Israël de prendre en
compte ses
obligations quant à la CEDAW, combiné avec une
discrimination raciale
systématique contre la population palestinienne des Territoires
Palestiniens
Occupés, crée une discrimination multiple qui a un grave
impact sur les femmes
palestiniennes. |