Rapport
alternatif des ONG en réponse à la
« liste des débats et questions en vue des
considérations des rapports
périodiques » (CEDAW/PSWG/2005/II/CRP.1/Add.7)
L’implication d’Israël
dans la convention de l’ONU
pour l’élimination de toutes les formes de discriminations
envers les femmes
(CEDAW) dans les Territoires Palestiniens Occupés.
Réalisé en mai 2005 pour le
Comité pour l’Elimination des Discriminations Envers les Femmes.
Par :
Al-Haq (La loi au
service de l’homme),
le Centre Palestinien pour les Droits Humains (PCHR)
et le
Centre des Femmes pour l’Aide et le Conseil Juridiques (WCLAC)
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contre les femmes |
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(à venir) |
Témoignages |
Témoignages (à venir) |
Témoignage de
Nadiya
Mahmoud Ibrahim Zaghab, 50 ans Après avoir été mise
en garde de dire la vérité, rien que la
vérité et rien d’autre sans quoi je
pourrais être inculpée, je, sousignée, Nadyia
Mahmoud Ibrahim Zaghab, numéro de
carte d’identité n°901714428, née le 1er
septembre 1955, principale
de l’école secondaire pour filles al-Khader et habitante de Beit
Jala,
Gouvernement de Bethlehem, je déclare ce qui suit : Je suis la principale
de l’école secondaire pour filles Al-Khader, où sont
scolarisées 582 élèves
âgées de 13 à 18 ans. L’école est adjacente
à la route n°60 (dans la vieille
ville d’Al-Khader) et il y a un poste fixe (un mirador militaire)
à quelques
mètres de là. Même s’il n’y a pas d’affrontements
et que la situation est calme,
l’école souffre actuellement de la présence quotidienne
de soldats israéliens
matin et soir (lorsque les cours commencent et se terminent). Cela
cause la
peur et la terreur parmi les élèves, comme cela s’est
passé le 19 mars 2005. Ce jour-là, lorsque les
cours se sont terminés, les élèves allaient chez
elles et je suis partie avec
l’équipe pédagogique à une heure de
l’après-midi. Je marchais avec les élèves
lorsque, soudainement, un véhicule de patrouille (une jeep avec
trois soldats
autour d’elle) est apparu à 300 mètres de la porte de
l’école. Les soldats
montraient leurs fusils aux filles de façon provocante,
même s’il n’y avait pas
de confrontation. Ceci terrifia les élèves. J’ai
essayé de les calmer et j’ai
attendu que toutes les élèves sortent. Cette situation se
répète
quotidiennement dans la matinée et l’après-midi, lorsque
les élèves arrivent ou
sortent de l’école. Ceci provoque les enseignants et effraie les
élèves. Cette
peur a des répercussions dans leur niveau scolaire. De plus, ces
patrouilles
passent par l’école à toute heure et sans aucune raison.
En cas
d’affrontements, les soldats chassent les élèves à
l’intérieur des locaux
scolaires. Cela s’est répété lorsqu’il y a eut des
affrontements (trois fois),
mais je ne connais pas la date exacte de ces incidents. Voici ma déclaration,
je persiste et signe. 25 mars 2005 Signature :
Nadiya Mahmoud Ibrahim Zaghab Propos recueillis
par : Zyad Hmeidan |